Ballade au bord du Canal de Bourgogne
Le Canal de Bourgogne fut construit à la fin du 18ème siècle. De nos jours, long de 242 kms, il sert exclusivement à la navigation de plaisance.
Les 242 kilomètres du canal.
L'une des 189 écluses
Passage d'une écluse
Le dur métier d'éclusier! Impossible de pique un roupillon par exemple! L'éclusier doit veiller en permanence à la circulation des bateaux. Ils sont parfois logés dans des petites maisonnettes.
Petit coin de paradis avec quelques rares canards à l'horizon.
cogité par Amande à 2:15 PM
4 Comments:
ben tu n'ai pas monter a bord, un petit reportage avec les eclusiers aurait été sympathique...
bon sinon c'était comment tes vacances...
au cas ou envoie moi un mail pour te faire découvrir d'autre araignée j'en n'ai a paqué vus la péche de hier...
sgtlennon@hotmail.fr
Déjà qu' avec tes histoires de pêche à la ligne ,tu as réveillé mes souvenirs d'enfant pêcheur dijonnais.Oui,c'est dans l'ouche Madame, que je m'en allais "taquiner l' Goujeon"...enfin,façon de parler car mes performances de pêcheur débutant n'ont jamais dépassé le stade de l'épinoche ou -suprême récompense- celui du veiron qui ne faisait guere plus que la taille de l'index.Disons que la pêche était surtout prétexte à patauger dans l'eau (on avait beau avoir des bottes,c'est toujours gaugé jusqu'aux genoux qu'on rentrait à la maison) pour y affronter des vagues géantes,les attaques de pirates ou que par moments aussi,il nous fallait consacrer du temps à debusquer les écrevisses grises planquées sous les cailloux,là où il y a du remous(ben houais quoi,parce que même les héros,y faut bien qu'y mangent,surtout quand la pêche au veiron avait été decevante)ou à construire des cabanes de fortune pour se protéger des méchants (d'ailleurs,même les trois p'tits cochons y s'en avaient une).
Certe,tout cela n'équivaut pas les paysages paradisiaques des Caraîbes que Carlos afféctionne pour sa pêche au gros,mais bon sang!!! quel merveilleux pays d'aventure et de bonheur que l'ouche!
Bon et maintenant,tu viens nous parler DU canal de Bourgogne.CE canal de Bourgogne que j'ai arpenté "de long en large" avec mon p'tit vélo rouge.
Tu vas finir par croire que ma vie de gamin s'est passée les pieds dans l'eau.Ben oui,et alors? Tout le monde sait bien que les bourguignons ont le pied marin.
Pour en revenir au canal.Sais tu que lorsque les premiers projets d'autoroute Dijon-Pouilly voyaient le jour,il en était un qui déstinait le canal à être rebouché pour y installer à la place cette fameuse voie bitumée. On a frolé la cata!
Moi, Mon canal il est rempli de péniches à gros gabaris (du temps ou le commerce par voie d'eau était encore bien portant),de batteliers sympas (il n'y a pas que les routiers...de sympas)et de chemins de halage poussiereux.
Parc'que mon Grand père à moi,y travaillait au port du canal,là où la marchandise arrivait.A cette époque y'avait pas des bacs à fleurs et des bateaux d'anglais.Non,M'dame.Ici s'empillaient les sac de ciment tout blancs de poussière.Ici étaient entassées les planches de bois de construction et les parpaings de maçon.Un univers de boulot,de sueur ,de cris d'ouvriers et de boissons alcoolisées.
Houais,aujourd'hui c'est plus ça.Le canal est devenu résidence secondaire pour des touristes -d'ailleurs souvent fortunés-en mal d'oisiveté et de changement de rythme.
Mais j'ai rien contre.On y a tellement gagné en esthétisme et en plaisir des yeux.Et puis,sincèrement,j'invite quiconque à en profiter: un voyage au fil de l'eau sur un p'tit bat',ça vaut le détour.J'vous jure que le paysage vu du bateau n'est pas du tout le même que sur la terre.
Allez,j'retourne dans ma carrée.Et un grand merci à toi Amande pour m'avoir permis de me replonger dans ma grande salle de jeu que quand j'étais pas grand.
Et bien, ça nous change des autoroutes. La paix, le silence, juste le clapotis de l'eau sur la coque. Plus de vitesse, rien que du bonheur.
Merci Amande
Christian de Gre, tu m'as fait bien rire! Quelles aventures et que de souvenirs!!! C'est chouette je trouve de se rappeler de tout ça...
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